La rentrée des classes prévue pour ce mercredi 1er octobre est déjà compromise. L’Institut National pour la Défense des Droits Économiques, Sociaux et Culturels (INDDESC), après trois mois d’enquête dans la commune de Bainet, dresse un constat inquiétant : plusieurs écoles nationales sont délabrées au point de mettre en péril la sécurité des enfants.
Lors d’une conférence de presse réalisée ce lundi 29 septembre, accompagnée de plusieurs directeurs d’écoles, l’organisation a exigé la réhabilitation urgente des infrastructures scolaires et un accompagnement réel pour les directeurs et parents. « Sans ces mesures, il n’y aura pas de réouverture effective des classes », a-t-elle averti, pointant du doigt l’indifférence prolongée des autorités.
L’organisation exhorte le FNE, le MENFP et les autres instances concernées à adopter sans délai des mesures concrètes. À défaut, elle prévient qu’elle descendra dans la rue à travers des manifestations et des sit-in, tout en sollicitant l’appui d’autres organisations pour accentuer la pression sur les autorités jusqu’à l’obtention des résultats attendus.
Au-delà de Bainet, c’est l’avenir d’une génération qui se joue. L’INDDESC appelle à une mobilisation immédiate pour éviter que des centaines d’enfants soient privés de leur droit à l’éducation. Car une rentrée manquée, rappelle-t-elle, n’est pas qu’un retard de calendrier : c’est un pas de plus vers l’exclusion et la fracture sociale.

