À quelques mois de l’échéance du 7 février, plusieurs formations politiques haïtiennes s’activent déjà en coulisse pour préparer une nouvelle transition politique, cette fois sans la participation des membres du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), Selon Metronome.
Des partis tels que l’OPL, Fanmi Lavalas, le PHTK, KID, UNIR et le RDNP, entre autres, auraient déjà organisé plusieurs rencontres discrètes en vue d’élargir le consensus autour d’une alternative politique. Leur objectif : remplacer le CPT, jugé responsable d’un échec global dans la gestion de la crise nationale. D’après les informations recueillies, la communauté internationale suivrait de près ces échanges et envisagerait même de soutenir un nouveau cadre transitoire, sans la présence d’aucune structure liée au CPT.
« Le CPT a échoué au même titre que les signataires de l’Accord du 3 avril », confie une source politique contactée par la rédaction. Depuis leur installation, les conseillers-présidents peinent à proposer une vision claire, tandis que la situation sécuritaire, économique et sociale du pays continue de se détériorer. Les départements de l’Ouest et de l’Artibonite demeurent les plus touchés, où les gangs multiplient les violences, viols et assassinats dans une impunité totale.
Face à ce constat d’échec, la population se retrouve une fois de plus abandonnée, oscillant entre désillusion et colère. Dans ce climat de méfiance généralisée, les manœuvres politiques autour de “l’après 7 février” ouvrent une nouvelle page d’incertitude. Reste à savoir si cette tentative d’union entre les partis pourra réellement sortir Haïti de l’impasse ou si elle ne fera que repousser encore une fois l’horizon d’un véritable renouveau démocratique.
Vers une nouvelle transition : des partis politiques préparent l’après 7 février sans le CPT


