Le Collectif des Professionnels de la Presse (CPP) tire la sonnette d’alarme face à une hausse inquiétante de brutalités policières visant des journalistes. Dans une lettre ouverte adressée au directeur général de la PNH, l’organisation dénonce des agressions répétées, des plaintes ignorées et l’absence totale de réparations pour les victimes.
Selon le CPP, ces dérives minent dangereusement la liberté de la presse et détériorent la confiance entre les journalistes et l’institution policière. De Lazarre Maxiben, tué en 2022 lors d’une intervention, à Jean Marc Jean grièvement blessé en 2024, en passant par Love-Mackendy Paul, Jerry Larson Xavier ou encore Wikenson Isma agressé en novembre 2025, les cas se multiplient sans sanctions claires.
Face à cette spirale de violence, le CPP exige une réaction ferme : enregistrement systématique des plaintes, enquêtes sérieuses, sanctions disciplinaires et réparations pour les journalistes touchés. Le collectif appelle la PNH à rétablir l’ordre professionnel et à garantir le respect des droits fondamentaux des travailleurs de la presse.
