Une nouvelle mouvance religieuse, appelée “les chrétiens d’Allah”, a récemment vu le jour en Côte d’Ivoire. Dirigée par des pasteurs et des marabouts, cette communauté prône une fusion entre christianisme et islam. Ses adeptes affirment vouloir pratiquer les deux religions à la fois, afin d’éviter l’enfer si l’une d’elles s’avérait fausse.

Leur culte étonne par sa forme : les prières commencent par un “Alléluia”, suivi d’un verset coranique et d’une prosternation semblable à celle des musulmans. Selon l’un des dirigeants, cette démarche vise à “collaborer pour gagner le paradis”, arguant que “même pour faire un enfant, il faut être deux”. Une justification qui ne manque pas de faire réagir.
L’Église catholique et le Conseil islamique ivoirien ont unanimement condamné cette pratique jugée blasphématoire. Face à la polémique grandissante, plusieurs voix interpellent le président Alassane Ouattara pour qu’il se prononce sur cette “religion hybride” qui divise déjà la société ivoirienne.
